En direction de San Jordi

Au levé, le ciel est bleu, mais il se couvrira dès le départ vers San Jordi. Mon parcours sera de 60km en empruntant la rive, la campagne et quelques petits villages. Ce premier circuit permet de se mettre en jambes pour la suite. Il n’y a pas de dénivelés importants si ce n’est que deux longs faux plats montants. Les cinq premiers kilomètres sont plus lents, le temps de sortir de la ville. Après le paysage se découvre. Les arrêts photos ne sont pas fréquents. Ça roule trop bien sur le pavé de Majorque, rien à voir avec nos routes, si ce n’est que...

En quittant la rive pour entrer dans les terres, le trafic automobile est presqu’inexistant, sauf sur les grandes artères. À certains endroits, aucun accotement, donc il faut surveiller les voitures que l’on n’entend pas toujours. À certains endroits, il y a un moulin à vent au milieu de nulle part tout comme des monuments en bord de route, loin des villages.

Arrivé à Cala Pi, petit détour pour aller voir la tour de Cala Pi et les alentours. 

Retour dans les terres sur des routes sans voiture pour revenir vers midi sur le bord de la Méditerranée à Sa Rapita pour la pause lunch. 

Après le plein d’énergie, direction finale à San Jordi sans arrêt photo.  Il y aura une petite montée avant d’arriver, rien d’important, mais avec un vent de face qui souffle fort. Après, descente vers le prochain hôtel en bord de mer. Lavage des vêtements et repos. 

Ah oui, j’oubliais, sur 3km, on s’est retrouvé sur les rues de Montréal. C’est peut-être pour ça que j’ai croisé mon premier Defender 110, parfait pour des routes en mauvaises conditions.