Aujourd’hui, le ciel est bleu et ce sera le même jusqu’à Barcelone. Nous sommes tous les quatre à l’aéroport de Palma dès 6h30. Les uns voleront vers Québec en passant par Munich et les autres vers Barcelone. Le temps de vol sera moins de 50 minutes et à ma grande surprise, l’altitude de vol ne sera pas très élevée.
En quittant ce matin, il faisait déjà 26C et une chance que l'aéroport est climatisé. Une fois à Barcelone, la température ne faisait qu’augmenter. Il fera jusqu’à 32C en plein après-midi.
En sortant de l’aéroport, lien direct avec la Place Catalunya en bus. Ensuite, je descends La Rambla jusqu’à l’hôtel. Bien sûr, la chambre n’est pas prête mais je dis à la réceptionniste que j’arrive du Canada et que j’aimerais bien prendre une bonne douche. Elle me répond de déposer mon bagage et il sera monté à la chambre après 15h. Je me suis essayé, sans succès.
Je dépose donc mon bagage et je sors arpenter la ville sans plan spécifique. Je passe devant la maison Palau Guell. Il y a déjà une file d’attente pour l'ouverture à 10h. Je poursuis mon chemin et remonte La Rambla jusqu’à place Catalunya. Rien d’impressionnant, je prends la direction toujours à pied vers la Sagrada Familia. Il fait très chaud sous le soleil tellement que je décide de prendre le métro pour sauver du temps et de l’eau. J’en consomme encore autant sous cette chaleur.
En sortant du métro juste en face de la cathédrale, mon attente était de voir un monument beaucoup plus imposant, mais bon c’est quand même toute une pièce, et dire que sa construction n’est toujours pas terminée. Les grues et les échafaudages brisent un peu le décor, mais bon, c’est comme ça depuis 1882. Allons-y pour une photo en couleur.
Puisqu’il faut réserver longtemps d’avance pour avoir un billet payant pour la visiter, et que je ne voulais pas me taper les files d’attente, je ne fais que le tour extérieur. Mon tour de ville improvisé n’avait pas inclus la visite à l’intérieur.
Voir ce petit vidéo concernant les travaux restant, prévu pour 2026.
The B1M
Puisque j’improvise toujours, direction Parc Guell sans préparation. J’ai lu mon guide de voyage cet hiver, mais certains éléments m’avaient échappé depuis. Il faut avoir un billet pour visiter une section de ce parc. Oups.
Arrivé vers 13h au pied du grand parc, je m’informe à un policier comment m’y rendre rapidement. Google ne donnant pas toujours la bonne direction. Tonton ne voulant pas suivre les indications du policier, nous entreprenons la longue montée vers le parc, par le mauvais accès. On tourne donc autour du pot pour arriver par l’arrière. On nous informe que pour visiter, il faut acheter un billet à l’entrée principale. En plus il n’y a plus de billets pour aujourd’hui, il faut acheter sur internet pour demain. On s’est donc tapé une ascension de 238 mètres par une chaleur horrible pour ne rien voir. Dommage.
L’accès nous est interdit, on verra donc de loin. Certaines sections du parc sont gratuites, donc on visite tant qu’à y être.
En redescendant, on finit par passer par l’entrée principale du parc. Le mieux que l’on pourra voir est au travers de la grille d’entrée.
Retour vers le métro le plus proche pour se rendre à la Place Espania. Avant de s’engouffrer dans la chaleur torride et humide du métro, arrêt lunch à 15h.
En sortant du métro, dont seules les voitures sont climatisées, le soleil me tape encore dessus. La place Espania donne à la croisée de six artères principales dont l’une passe entre deux tours jusqu’au Musée national d’art de Catalogne au haut d’une colline. Direction de ce bâtiment dont on apprendra l’identité une fois à ses portes.
Barcelone est très bien organisé en pistes cyclables. Certaines d’entre elles sont aménagées en plein centre des grandes artères, comme en Suisse.
De retour vers 18h30 sur La Rambla, accès aux chambres, douche et il faut trouver un endroit pour manger des tapas, et pas questions de manger en bordure de rue. On croisera un musée que l’on ne voit qu’à Barcelone. D’ailleurs, tant à Majorque qu’ici, on voit des graines à vendre à l’unité pour faire pousser des fruits ou légumes aux formes particulières. Une attrape touriste.
Donc en sortant pour souper, direction sud vers le Mirador de Colom.
On tourne maintenant en rond pour trouver un bon restaurant, avec des tapas en entrée bien sûr. Tant sur La Rambla que les rues et ruelles, c’est noir de monde un dimanche soir et il est passé 20h30. On cherche toujours une place pour manger. Je tombe sur un grand magasin de biscuits au beurre. Arrêt obligatoire pour repartir les mains pleines.
En se faufilant entre rues et ruelles au hasard, je tombe sur la Place Reial. Il s’agit d’une très grande place emmurée que des restaurants aux rez-de-chaussée, plus dispendieux que sur la rue, mais certainement meilleurs. Ce sera l’endroit choisi pour souper.
Après consultation de trois ou quatre menus, le choix est arrêté. Je donne mon nom et l’attente sera de 45 minutes. On sera servi un peu après 22h et on sortira de table vers 23h30. Et c’est fou le monde qui est encore dans les files d’attente pour une place pour souper si tardivement.
Retour à l’hôtel. Demain la destination est Montserrat à 1h50 de train au nord de Barcelone. J’y ferai un peu de marche autour du monastère.
PS: au moment de mettre sous presse, le blogueur vient de passer en radiologie pour sa cheville après quatre heures d’attente à l’hôpital de Barcelone, et oui, encore...