Une autre journée magnifique. La matinée sera nuageuse, toutefois la température toujours aussi chaude.
Aujourd’hui, je vais essayer de limiter mes déplacements, mais je ne suis pas capable de rester à l’hôtel. Première destination, la Casa Vicens tout près du Parc Guell. Je ferai la distance en métro pour redescendre à pied sur Passeig de Gracia après.
Une fois sur la grande avenue, je repasse devant les endroits vus hier. Je fais quelques visites dans les bijouteries pour voir si je ne pourrais pas mettre la main sur des boutons de manchettes à l’image de Gaudi. Il y a Tateossian London qui en fait des beaux qui s’y rapproche mais je n’arrive pas à en trouver ici (il y en a chez Harry Rosen à Montréal). J’essaie aussi de trouver une boutique Omega, mais ça n’existe pas ici. Il n’y a que deux bijouteries qui tiennent la marque, mais pas de boutique exclusive. Je voulais aussi m’acheter des nouveaux souliers d’été ou sport, mais avec ma cheville enflée, impossible.
Je poursuis ma marche jusqu’au Monumentale, l’arène des toréadors à Barcelone. Il n’y a pas de taureaux à voir aujourd’hui, mais si je reviens demain, il y en aura. Ce sera pour une prochaine fois.
En remontant vers la Sagrada, encore une fois, les pistes cyclables sont vraiment bien organisées et sécuritaires à Barcelone. Je retourne à la Sagrada pour refaire une visite et m’informer s’il n’a pas par hasard des billets que se sont libérés pour aujourd’hui. Sans succès. Je fais le tour du propriétaire pour voir chacune des faces de la célèbre basilique de Gaudi.
Après ce petit tour, direction la Recinte Modernista de Sant Pau plus à l’est.
Il est déjà passé 13h30 et j’en profite pour luncher devant le monument. En attendant le service, ça me donne le temps de mettre sous presse la journée d’hier. Je reprends ma marche vers la place Catalunya au pas de tortue par différentes rues et avenues jusqu’à la cathédrale de Barcelone. Les pistes cyclables sont partout très bien aménagées. Sans mon handicap, j’aurais bien fait les visites avec une location de vélo au lieu de le faire au pas de tortue.
En déambulant dans les rues commerciales, je reçois un texto de tonton en visite au musée du célèbre violoncelliste espagnol Pablo Casals. Par hasard, je lui envoie une photo de l’enseigne devant la boutique que je croise. Je reçois immédiatement un texto de sa part: « où es-tu mon chanceux? ». Il pensait que j’étais dans un célèbre magasin de violon, mais ma joke a bien marché. Stradivarius est en réalité une chaine de boutiques de lingerie féminine. C’était trop drôle. Et le hasard faisait que je passais devant quand il m’a texté de son musée. Je poursuis ma marche en ville.
Chemin faisant, je tombe sur une galerie d’art ouverte, j’entre et fait le tour au frais.
Direction la basilique Santa Maria dei Pi avant de retourner à l’hôtel changer mon bandage. À ma grande surprise, ma cheville est bleue et naturellement toujours enflée, pas beau mais bon, j’aimais mieux me déplacer que de rester à la chambre. Avec mon nouveau kit de bandage, je refais le tout pour ressortir à nouveau marcher dans le quartier gothique jusqu’au souper.
Je repasse devant la Casa Palau Guell et au coin de la rue je recroise ces petits karts jaunes qui sont offerts en location pour visiter la ville en suivant les indications préprogrammées au GPS à bord.
Depuis que je suis à Barcelone, tonton fait ses visites et je les fais de mon côté et on se rejoint pour les soupers. Ce soir, j’avais le goût d’aller voir un show soit de flamenco ou de guitares acoustiques espagnoles. En allant souper, je tombe sur un petit bar qui présente du flamenco ce soir. Le coût inclus un souper avec paella pour 45€, ce que je ne veux pas manger ce soir. Je me retrouve à nouveau sur Place Reial pour le souper, et en sortant vers 21h30, je refais quelques ruelles pour trouver un show de guitare et je tombe sur un spectacle dans la basilique Santa Maria dei Pi. Le concert en est déjà à la seconde partie. Le portier m’offre d’y entrer pour moitié prix mais m’avertit que ce sera en haut, et que le son est moins bon. Il me propose d’acheter un billet pour un autre soir pour être devant la scène. Avoir su, ce sera pour une prochaine fois.
Retour dans les ruelles pour flâner et profiter de l’ambiance de la soirée dans les rues.
Pour ceux qui me lisent depuis quelques années, en 2016 j’avais écrit qu’il y a un parfum que toutes les femmes portaient à l’époque en Suisse, et je n’avais pas trouvé avec mon fin nez. Cette année, on ne sent qu’un parfum partout. La vie est belle de Lancôme. Bien qu’il soit sur le marché depuis quelques années déjà, mesdames, c’est le parfum à la mode cet été en Espagne.
Maintenant, repos jusqu’au retour à Montréal. Je dois déjà penser à prendre des rendez-vous pour mes mauvais souvenirs de vacances (petits bobos).