Ce matin en me levant, même chanson, très beau et très très chaud. J’entends dire qu’au Québec, c’est glacial et pluvieux. Il y a même de la neige à Val d’Or. Désolé. Ici, c’est tout le contraire et en plus pour les locaux, c’est encore frais pour cette période de la saison. La température devrait être beaucoup plus élevé. Moi, je préfère un peu plus frais surtout quand on marche sous le soleil tapant pour visiter. Les rares fois que je m’engouffre dans le métro pour épargner ma cheville, c’est beaucoup plus chaud et humide dans les tunnels, sauf dans les voitures qui elles sont climatisées.
En quittant l’hôtel, direction Passeig de Gràcia. Cette avenue est célèbre puisqu’elle loge à trois adresses des oeuvres architecturales d’Antoni Gaudi, soit les Casa Batllo, Casa Amatller et La Pedrera (Casa Mila). En sortant du métro, je fais face à la Casa Lleo Morera.
Un peu plus haut sur l’avenue, la Casa Amatller et collée à sa gauche, la Casa Batllo ci-dessous. Elle est plus colorée et déjà elle présente des courbes dans son architecture contrairement à sa voisine très rectiligne.
Direction plus au nord pour me rendre à La Pedrera. Ici, aucun lien avec Gaudi mais cet édifice présente une oeuvre sur sa toiture. Un peu plus loin, une boucherie invitante mais trop tôt pour y arrêter manger.
La Pedrera, comme tous les endroits visités, demande un frais d’entrée variant entre 17€ et 35€ pour la Sagrada. La seule place que je voulais visiter l’intérieur est la Sagrada mais après vérification dimanche dernier, les billets sont tous vendus jusqu’à dimanche prochain pour l’accès libre. Il ne reste que l’accès avec audiophile qui est plus du double du prix. J’ai laissé faire en plus que la seule disponibilité était à 19h ce soir.
La Pedrera présente une architecture toute en courbe, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Je ne suis que passé devant pour ensuite redescendre la Passeig de Gràcia. Il faut savoir que cette grande avenue loge aussi les grandes boutiques de luxe comme Versace, Channel, Ermenegildo Zegna, Rolex, La Perla, Celine, Longchamp, Cartier, Louis Vuitton, Chopard, Dior et j’en passe. Je fais mon magasinage et une fois mon sac à dos plein, je me dirige vers l’est (Sagrada) sans m’y rendre, question de voir autres choses. Sur ma route, je croise une boutique de voitures miniatures. J’en ressors avec trois voitures que je n’avais pas dans ma collection Ferrari.
Direction Arc de Triomphe. Ma cheville est douloureuse, toutefois, je veux continuer à visiter Barcelone. Déjà que je ne peux plus rouler à vélo, il ne faudrait pas que je sois confiné dans une chambre d’hôtel, et encore moins d’une chambre d’hôpital. À partir de l’arc, je déambule dans les ruelles étroites du quartier gothique, sans plan.
Je passe devant le Musée de Picasso. Arrêt photos et j’entre sans faire la visite payante.
De retour dans les ruelles, je me dirige vers la basilique de Santa Maria del Mar. L’espace étant très étroit tout autour, il est difficile de tout cadrer dans une même photo.
Je me dirige lentement vers mon hôtel pour aller vider mon sac à dos de mes achats de la matinée. Je passe par la pharmacie, encore, pour le nécessaire pour changer de bandage demain. Il est déjà passé 16h30. Avec un pied d’estropié, ma vitesse de croisière est réduite de trois à quatre fois, et je dois faire quelques arrêts pour reposer ma cheville. En montant sur la terrasse de mon hôtel, je vois tout près la cathédrale de Barcelone. Oups, j’ai omis d’y faire un arrêt. Je quitte à nouveau au pas de course de tortue.
J’entends de la guitare acoustique, la pièce Faena, et je m’y rends pour un petit concert à l’ombre.
Souper encore très tard ce soir après avoir trouvé un restaurant vers 21h. C’est fou le monde dans les rues et ruelles partout. Ça grouille de vies à toutes heures.
Demain sera un autre jour et j’espère que ma cheville va s’améliorer. Cloué à Barcelone plus longtemps que prévu (je devais être sur deux roues), je commence à tourner en rond étant donné mon rayon d’action très limité par mon pas de tortue.